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Communiqué

Notre congrégation a été mise en cause dans deux articles publiés en ligne récemment. Nous souhaitons apporter ici quelques éclaircissements concernant la situation évoquée dans ces articles.

Depuis plusieurs années, une sœur de notre congrégation est accusée par une de ses anciennes élèves. Bien que la sœur nie ces accusations depuis le début, la congrégation a procédé aux signalements requis, aussi bien auprès du Procureur de la République que des instances ecclésiastiques.

Depuis plus de quatre ans, la justice civile comme la justice ecclésiastique ont toutes deux estimé que les éléments allégués étaient insuffisants pour que des suites soient données.

Cependant, souhaitant être reconnue comme victime, la plaignante a saisi la Commission Reconnaissance et Réparation.

Dans le processus mis en place par cette commission, il n’est pas prévu d’entendre la personne accusée. Dans un souci de justice, nous avons demandé à la CRR de rencontrer notre sœur avec son avocat et de lui communiquer préalablement le dossier d’accusation. Si la commission a accepté le principe d’une rencontre, elle a refusé de communiquer le dossier, y compris à un avocat régulièrement mandaté et qui en a formellement demandé la communication.
Ainsi, faute d’une communication préalable des éléments à charge, toute rencontre entre la sœur accusée et la commission a été rendue impossible.

Malgré cela, la commission a émis ses recommandations. Celles-ci ne s’appuient donc que sur les seules paroles de la plaignante, niant de fait le droit fondamental de la personne accusée de se défendre. C’est dans ces conditions, se refusant à traiter en coupable une sœur qu’aucune procédure contradictoire équitable et juste n’a permis de reconnaître comme telle, que la congrégation s’est retirée du processus malgré les menaces médiatiques.